25.03.20 - Le 13 mars 2020, huit nouveaux maréchaux-ferrants ont reçu le label de qualité « maréchal-ferrant qualifié ».
Les chefs experts Urs Teuscher et Daniel Bonzon ont remis aux huit maréchaux-ferrants leur certificat lors d’une cérémonie au restaurant Brücke à Aarberg. Le maréchal-ferrant qualifié est la personne de confiance quant à l’entretien et à la préservation des sabots des équidés, que ce soit par le biais de conseils ou de mise en pratique. Dans son message de bienvenue, Peter Wäfler, président de Farriertec, l’association professionnelle des maréchaux-ferrants, a souligné que les maréchaux-ferrants qualifiés offraient une plus-value aux clients et aux chevaux. Il s’est également félicité de l’engagement des jeunes professionnels pour la branche.
Les maréchaux-ferrants qualifiés
Ont été qualifiés : David Barras, Matthias Kunz, Matthieu Lanz, Michael Mangold, Manuel Marty, Davide Randone, Guillaume Rochat et Roman Steudler.
Le parcours jusqu’au titre de « maréchal-ferrant qualifié »
Afin de recevoir le label de qualité « maréchal-ferrant qualifié », les jeunes maréchaux-ferrants se sont préparés dans le cadre d’une formation continue de cinq mois, parallèlement à leur activité professionnelle. Encadrés par des spécialistes chevronnés, ils se sont perfectionnés en maréchalerie : ferrage, forgeage et ajustement de ferrures orthopédiques ainsi que théorie et pratique de l’anatomie du cheval, enseignées par des vétérinaires. En outre, des cours de droit, de gestion d’entreprise et de marketing font partie intégrante de la formation, afin que les jeunes professionnels puissent travailler en tant qu’entrepreneurs indépendants par la suite.
Les travaux ayant eu lieu au Centre Équestre National (CEN) de Berne et au Centre de formation d’Aarberg ont permis d’affûter leurs connaissances pratiques. Deux travaux ont servi à approfondir des sujets spécifiques. La première tâche consistait à décrire un problème de santé d’un cheval au moyen d’un exposé et d’un travail écrit. Lors de la deuxième tâche, les participants ont dû réaliser un panneau disposant différents fers orthopédiques. Les candidats pouvaient présenter leur panneau comme ils le souhaitaient, ce qui a donné lieu à des travaux d’une grande diversité.
Un examen de deux jours
Cette formation continue s’est achevée par un examen théorique et pratique de deux jours sur les lieux de formation. Le CEN de Berne a mis à disposition les chevaux nécessaires à l’épreuve de ferrure normale. Celle de ferrure orthopédique s’est déroulée sur un modèle de sabot. Conformément au diagnostic du vétérinaire, les candidats ont forgé un fer adapté à une lésion du ligament suspenseur du boulet. En plus des fers réalisés à la maison, deux fers spéciaux ont dû être forgés selon un modèle et dans un temps imparti.
Le deuxième jour, les participants ont dû fabriquer une pince arrache-clous et un étau. L’élaboration de la pince a exigé la prise en compte de nombreux détails. Les procédés de soudage et les compétences techniques en matière de conception ont été évalués durant la confection de l’étau. Enfin, les experts ont jugé les panneaux de fers, et les candidats ont dû répondre à des questions orales.
Des connaissances pour la prochaine génération
En tant que maréchaux-ferrants qualifiés, les jeunes professionnels ont satisfait aux critères de l’ordonnance sur la formation et peuvent désormais transmettre leur savoir à la prochaine génération ainsi que former des apprentis.